Jeudi 29 Avril à 21H. Retrospective Dario Argento

Jeudi 29 Avril à 21H. Retrospective Dario Argento
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25.4.10

SUSPIRIA (1977) Dario Argento



Suspiria est un film italien réalisé par Dario Argento, sorti en 1977, constituant le premier volet de la Trilogie des Enfers (ou Les Trois Mères), précédent Inferno et La Troisième mère.

Synopsis

Par une nuit d'orage, une jeune étudiante américaine, Suzy Banner, atterrit à Fribourg pour intégrer la Talm Akademie sur Escher Strasse, une des meilleures écoles de danse au monde.
Sous une pluie battante, elle arrête un taxi qui la conduit jusqu'à l'école. À peine arrivée, elle a juste le temps de voir une jeune fille s'enfuir du bâtiment, affolée et criant des mots inintelligibles à l'interphone.
Suzy, que la personne à l'interphone refuse de laisser entrer, passe la nuit dehors.
Le lendemain, la jeune femme intègre l'école. Deux étudiantes ont été sauvagement assassinées la nuit de son arrivée.

Fiche technique

Titre : Suspiria
Réalisation : Dario Argento
Scénario : Dario Argento et Daria Nicolodi d'après Thomas de Quincey
Production : Claudio Argento
Musique : Goblin
Photographie : Luciano Tovoli
Montage : Franco Fraticelli
Décors : Giuseppe Bassan
Costumes : Pierangelo Cicoletti
Affiche italienne originale: Mario De Berardinis (MOS)
Pays d'origine : Italie
Format : Couleurs - 35 mm
Genre : Horreur
Durée : 98 minutes
Date de sortie : 1977


Cinema Oketof
Jeudi 29 avril à 21h.

22, Rue de quatre fils 75003
Metro: Rambuteau, St. Sebastian Froissart



12.4.10

LA MOUCHE. (1986). David Cronenberg

La Mouche (The Fly) est un film de science-fiction et d'horreur américain réalisé par David Cronenberg, sorti en 1986, remake d'un film des années 1950 : La Mouche noire, de Kurt Neumann.

Synopsis
Seth Brundle est un jeune physicien très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il a décidé de travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la téléportation, qui consiste à transporter quasi-instantanément d'une cabine A à une cabine B un objet ou un être vivant. Après avoir réussi à téléporter un babouin, il décide de tester la machine sur lui-même. Seulement, il ne s'aperçoit pas que pendant l'expérience, une mouche s'introduit dans la même cabine que lui. N'étant pas conçue pour reconstituer en même temps deux corps différents, la machine va fusionner Brundle avec l'insecte. Ainsi, au terme de l'expérience, Brundle a toujours son apparence humaine, mais génétiquement parlant, il est devenu un monstre moitié homme moitié mouche. Et en conséquence, son corps va progressivement se transformer...

Commentaire
Ce film est la seconde adaptation au cinéma de la nouvelle de George Langelaan, déjà mise en scène dans un classique de série B d'horreur des années 1950 : La Mouche noire, de Kurt Neumann. Cronenberg en reprend la trame en y insufflant ses obsessions. La décomposition physique en particulier, qui est ici décrite avec un réalisme stupéfiant, la transformation de Jeff Goldblum est saisissante. Mais cette transformation est aussi mentale, psychologique, et la personnalité de Brundle évolue à mesure que son corps se transforme ; on peut y lire, en filigrane, une réflexion sur le thème du dépassement de soi qui se rapproche de la philosophie de Nietzsche : en effet, le personnage de Cronenberg veut vivre pleinement sa métamorphose, ne cessant de s'interroger sur les facultés qu'une telle condition pourrait lui apporter, et à celles que sa nature d'homme fournirait à l'insecte en retour... "J'aimerais être le premier insecte politicien", se surprend-il à murmurer à un certain point...

Certains voient aussi dans ce film une métaphore sur le SIDA qui commence ses ravages à l'époque, d'autres parlent d'une évocation du cancer qui terrassa le père du réalisateur. On notera une exceptionnelle scène de gymnastique d'une grande beauté.

Ce film doit notamment son succès aux différents thèmes traités, il s'agit en effet à la fois d'un film d'horreur, d'une histoire d'amour très émouvante, mais surtout d'une véritable fable métaphysique portant la réflexion sur différents sujets. Tout d'abord celui de la téléportation elle-même et de la conscience : le fonctionnement de la machine du film est de détruire un corps dans un premier appareil (telepod) puis de le reconstruire atome par atome dans le deuxième, la question qui se pose ici est donc celle de la conscience de l'homme, préservée ou non dans le processus, ce dilemme s'illustre dans la réplique que dit le héros juste après sa première téléportation : "Je suis différent? C'est la vie ou la mémoire de la vie?". Lorsque Seth se transforme, il est aussi question de la nature de l'homme et de celle de l'insecte qui est en lui.

Fiche technique
* Titre : La Mouche
* Titre original : The Fly
* Réalisation : David Cronenberg
* Scénario : David Cronenberg et Charles Edward Pogue, d'après une nouvelle de George Langelaan
* Production : Stuart Cornfeld, Marc Boyman et Kip Ohman
* Société de production : Brooksfilms
* Budget : 15 millions de dollars
* Musique : Howard Shore
* Photographie : Mark Irwin
* Montage : Ronald Sanders
* Décors : Carol Spier
* Pays d'origine : Canada Canada États-Unis États-Unis
* Format : Couleurs - 1,85:1 - Stéréo - 35 mm
* Genre : Science-fiction, horreur
* Durée : 95 minutes

7.4.10

Videodrome (1983) David Cronemberg

Synopsis : Le patron d'une petite chaîne érotique sur le câble capte par hasard un mystérieux programme-pirate dénommé Vidéodrome, qui met en scène tortures et sévices sexuels. Son visionnage provoque peu à peu des hallucinations et autres altérations physiques. La frontière entre réalité et univers télévisuel devient bien mince, et la folie guette...

Fiche technique

Titre : Vidéodrome
Titre original : Videodrome (Zonekiller en Canada anglophone)
Réalisation : David Cronenberg
Scénario : David Cronenberg
Décors : Carol Spier
Photo : Mark Irwin
Son : Bryan Day
Montage : Ronald Sanders
Musique : Howard Shore
Effets spéciaux : Michael Lennick
Production : Filmplan International II, SDICC
Tourné à Toronto
Durée : 87 minutes (1 h 27 min)
Format : Couleurs - 1,85:1 - mono - 35 mm
Date de sortie : 4 février 1983 (USA+Canada), 16 mai 1984 (France)

Commentaire

Comme souvent dans son œuvre, Cronenberg confronte modernité (technologique notamment) et corporalité. Les téléviseurs et leurs excroissances (magnétoscopes) se transforment en grosses bouches pour sucer une tête, les cassettes sont vivantes, les abdomens s'ouvrent... Les acteurs jouent des rôles où ils sont en grande partie spectateurs de ce qui leur arrive. Cronenberg utilise une caméra qui évite de nous montrer trop d'éléments inutiles au propos. La musique est de Howard Shore, complice de Cronenberg sur plusieurs de ses films.
Il y a un message dans Videodrome, comme dans tous les films de Cronenberg : le rapport entre soi et les médias, la télévision, la vidéo, le rapport de ceux-ci à la réalité. Dans un film suivant, eXistenZ, Cronenberg pousse plus loin le combat entre le réel et la représentation ou la fiction, et ce combat n'est plus seulement symbolique ou dialectique, il s'agit d'un combat armé entre factions rivales (qui rappelle fortement les luttes des luddites au début du xixe siècle britannique) au milieu desquelles un témoin, propulsé au rang d'acteur involontaire ne comprend pas tout ce qui lui arrive. Où finit la chair ? Où commence la manipulation du réel ? Qui décide réellement de ce qui est et de ce qui semble ? Tout cela est déjà contenu dans Vidéodrome, l'expérience de la chair en plus, la passion et son mystère.

29.3.10

"Rabid" (1977) David Cronemberg.




Synopsis

Gravement blessée à la suite d'un accident de moto en rase campagne, Rose est opérée d'urgence dans une clinique privée des environs, Kiloïd. Spécialisée dans la chirurgie esthétique, cet établissement s'apprête à expérimenter de nouvelles techniques de greffes de peau. Rose, grièvement brûlée, va servir de cobaye : on lui prélève de la peau saine, que l'on neutralise par un procédé spécial, puis qu'on lui regreffe pour réparer les tissus endommagés. Après un mois de coma, elle se réveille brutalement. Son métabolisme a changé et un nouvel orifice est apparu sous son aisselle. Elle ne peut plus digérer de nourriture et doit s'alimenter directement de sang, qu'elle pompe par l'intermédiaire d'un dard rétractable logé dans le nouvel orifice. La victime est alors contaminée et développe des symptômes proches de ceux de la rage. Animée de pulsions d'une extrême violence, elle doit à son tour chercher du sang. L'épidémie se répand rapidement, la loi martiale est décrétée.

Fiche technique

Titre original : Rabid
Réalisation et scénario : David Cronenberg
Décors : Claude Marchand
Photo : René Verzier
Son : Richard Lighstone
Musique : Ivan Reitman
Production : Cinema Entertainment Enterprise, SDICC
Durée : 91 min
Format : couleur - mono
Année : 1977

26.3.10

"Cléo de 5 à 7" (1961) Agnès Varda





Synopsis
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
L'action se déroule en temps réel à Paris. Cléo, une jeune et belle chanteuse plutôt frivole, craint d'être atteinte d'un cancer. Il est 17 heures et elle doit récupérer les résultats de ses examens médicaux dans 2 heures. Pour tromper sa peur, elle cherche un soutien dans son entourage. Elle va se heurter à l'incrédulité voire à l'indifférence et mesurer la vacuité de son existence. Elle va finalement trouver le réconfort auprès d'un inconnu à l'issue de son errance angoissée dans Paris.

Fiche technique
Titre : Cléo de 5 à 7
Réalisation : Agnès Varda
Assistants-réalisation : Bernard Toublanc-Michel et Marin Karmitz
Scénario : Agnès Varda
Dialogues : Agnès Varda
Musique : Michel Legrand
Chansons : paroles d'Agnès Varda et musique de Michel Legrand
Directeur de la photographie : Jean Rabier
Cadreur : Alain Levent
Assistant-opérateur : Paul Bonis
Ingénieurs du son : Julien Coutellier, Jean Labussière
Mixage son : Jacques Maumont
Décorateur : Bernard Evein assisté par Jean-François Adam
Ensemblier : Robert Christides
Maquillage : Aïda Carange
Costumes : Alyette Samazeuilh
Photographes de plateau : Liliane de Kermadec et Raymond Cauchetier[1]
Montage : Janine Verneau, Pascale Laverrière
Stagiaire montage : Noun Serra
Scripte : Aurore Paquiss
Régie : Jean-François Adam, Édith Tertza
Chef électricien : Roger Delattre
Chef machiniste : Roger Scipion
Pays d'origine : France
Producteurs : Georges de Beauregard et Carlo Ponti (Rome Paris Films, France)
Directrice de production : Bruna Drigo
Distribution : Athos Films puis Ciné-Tamaris
Publicité et affiche : Jean Fourastié
Visa : n° 24 864
Tournage : juin-juillet 1961 à Paris (dans l'ordre chronologique du scénario) :
1er arrondissement de Paris : Rue de Rivoli
14e arrondissement de Paris : Quartier du Montparnasse
15e arrondissement de Paris : gare de Paris-Montparnasse
14e arrondissement de Paris : Montparnasse, Parc Montsouris
13e arrondissement de Paris : Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
Format : noir et blanc et générique en couleur (Gevaert) – 1.66:1 – son monophonique – 35 mm
Genre : comédie dramatique
Durée : 90 minutes

25.3.10

"FRISSONS" (1975) David Cronenberg

Pendant la visite d’un couple dans un immeuble luxueux et moderne, un sexagénaire agresse dans l’un des appartements une jeune fille qui se défend curieusement de manière très molle. Il l’étrangle, entreprend de l’autopsier, verse un produit dans son ventre, puis se suicide ensuite. Tardieux, un homme malade sujet à de violents maux de ventre, remarque les corps en se rendant à l’appartement mais s’enfuit aussitôt. C’est finalement le docteur Saint-Luc qui prévient la police après la découverte des cadavres. L’assassin, qui est en fait un médecin de renom (le docteur Hobbes), avait prévenu son confrère d’une recherche importante et tenait à le rencontrer pour lui faire part de ses observations. Saint-Luc fait alors la connaissance d’un autre médecin qui travaillait avec le docteur Hobbes. Ils comprennent que Hobbes se servait de la jeune fille comme cobaye après lui avoir injecté un parasite censé décupler ses instincts sexuels. Or elle semble avoir infecté quelques hommes de l’immeuble. Saint-Luc ne tarde pas à comprendre qu’il va devoir faire face à une épidémie totalement incroyable. Les malades ont une sexualité exacerbée et deviennent violents en agressant les habitants de la tour qu’ils contaminent. L’immeuble est alors coupé du monde, les portes fermées. Isolés, Saint-Luc et son assistante doivent faire face à une horde d’affamés sexuels toujours plus nombreux, et essaient de s’échapper de la résidence.

Fiche technique
Réalisation et scénario : David Cronenberg
Photo : Robert Saad
Son : Michael Higgs
Montage : Patrick Dodd
Musique : Fred Mollin (non crédité)
Effets spéciaux et maquette : Joe Blasco
Production : DAL Production et SDICC
Tourné à Montréal
Durée : 87 minutes
Couleur
Date : 1975

10.3.10

SHAUN OF THE DEATH



Synopsis

Attention le résumé ci-dessous raconte l'intrigue du film !

Shaun (Simon Pegg), vendeur dans un magasin d'électroménager de la banlieue de Londres, mène une vie qui ne va nulle part, suivant une routine ennuyeuse, et sa petite amie Liz (Kate Ashfield) n'est pas satisfaite de leur relation, notamment parce qu'elle ne tourne qu'autour du pub favori de Shaun, Le Winchester. De plus, Shaun a certains problèmes avec son beau-père Philip (Bill Nighy) avec lequel il ne s'est jamais entendu et qu'il ne considère pas comme son père. Sa petite amie Liz décide ainsi de le quitter. Il noie alors sa peine au Winchester avec Ed (Nick Frost), son meilleur ami.


Simon Pegg alias Shaun
Après une nuit de beuverie, Shaun et Ed se réveillent dans un monde peuplé de mort-vivants. Malgré tout, ils ne s'en rendent compte que lorsque Shaun se fait attaquer par deux zombies, qu'ils prenaient pour des ivrognes. Shaun découvre aussi que son ami et colocataire Pete (Peter Serafinowicz) est devenu aussi un mort-vivant. Shaun décide alors de sauver Liz, ses amis Dave (Dylan Moran) et Dianne (Lucy Davis), ainsi que sa mère et Philip (qui a été mordu). Le plan de Shaun consiste à se planquer au Winchester.


Le WinchesterTout le monde rassemblé, Shaun décide d'aller à pied jusqu'au Winchester. Durant le trajet, Philip a le temps de faire la paix avec Shaun avant de se transformer. C'est ensuite au tour de la mère de Shaun de se faire mordre. C'est pourquoi, arrivé au Winchester, Shaun doit tuer sa mère qui s'est transformée en zombie.

Le pub étant cerné par les zombies, les survivants disparaissent les uns après les autres, jusqu'au moment où ils ne sont plus que trois et qu'il n'y a plus d'issue possible...

Fiche technique
Titre : Shaun of the Dead
Titre québécois : Shaun et les zombies
Réalisation : Edgar Wright
Scénario : Edgar Wright, Simon Pegg
Production : Nira Park
Distribution : United International Pictures - Rogue Pictures
Budget : 4 000 000 £[1]
Pays d'origine : Royaume-Uni
Format : Couleurs - 2.35:1 - Son Dolby numérique - 35 mm
Genre : comédie romantique avec des zombies
Durée : 95 minutes
Dates de sortie :
9 avril 2004 au Royaume-Uni
11 août 2004 en Belgique
27 juillet 2005 en France
Interdiction :
interdit en salles aux - de 12 ans en France.
classé 13 ans et plus au Canada

3.3.10

Nosferatu (1922) Friedrich W. Murnau.

SYNOPSIS

À Wismar en 1838 (et non à Brême comme le laisse entendre la version française), Thomas Hutter, un jeune clerc d’agent immobilier ayant fait un heureux mariage avec Ellen, doit partir pour la Transylvanie afin de vendre une propriété au Comte Orlok qui désire avoir une résidence dans la ville. Après un périple sur une terre d’ombres, le jeune homme est accueilli au sein d’un sinistre château par le comte. Durant la transaction, Orlok aperçoit une miniature d’Ellen qui le fascine et décide d’acquérir le bâtiment – proche de la maison du couple – qui lui est proposé. Hutter, hôte du comte, ne tardera pas à découvrir la véritable nature de celui-ci. Alors Nosferatu cheminera vers sa nouvelle propriété, répandant dans son sillage par ses morsures que le peuple (« éclairé » par les mensonges immémoriaux de la médecine) prendra pour une épidémie de peste, la mort et la désolation. Ellen bientôt en proie aux mains griffues de Nosferatu qui la convoite, laissera le comte faire d’elle sa victime et sacrifie son sang au vampire pour sauver la ville frappée par la peste.

Les intertitres sont de trois types : ceux qui concernent le texte du narrateur historien ; ceux qui évoquent les documents écrits ou lus par les protagonistes (journaux intimes, lettres comme dans le roman) ; enfin, les intertitres consacrés aux dialogues.

Divers effets visuels sont utilisés par Murnau afin de susciter l’inquiétude et le malaise : voiture qui amène Hutter au château, en négatif ; apparitions du comte se détachant de l’obscurité ; mouvements accélérés d’Orlok chargeant les cercueils destinés à l’abriter pendant son voyage vers Wismar… De plus, la teinte de la pellicule accentue différents climats, comme c’est le cas pour les scènes de nuit en bleue et les séquences de jour, teintées de sépia.

FICHE TECHNIQUE

Titre : Nosferatu le vampire
Titre original : Nosferatu, eine Symphonie des Grauens
Scénario : Henrik Galeen, d’après le roman de Bram Stoker Dracula
Photographie : Fritz Arno Wagner
Décors et costumes : Albin Grau
Musique (selon version) : Hans Herdmann, P. Schirmann[1]
Production : Prana Film Berlin GmbH
Genre : Horreur
5 actes
Format : Noir et blanc - 1,33:1
Durée : 72 min (soit 1 967 m)
Première : 6 août 1922

28.2.10

TOKIO! de Michel Gondry

Film en trois épisodes, ayant chacun Tokyo pour toile de fond :

- 'Interior Design' de Michel Gondry :
Un jeune couple tente de s'installer à Tokyo. L'ambition du jeune homme est claire : devenir réalisateur. Quant à sa compagne, plus indécise, elle a le sentiment diffus de perdre le contrôle de sa vie. Tous les deux se noient dans cette ville sans repères, jusqu'à ce que la jeune femme, trop seule, devienne l'objet d'une étrange transformation...
- 'Merde' de Leos Carax :
Une mystérieuse créature sème la panique dans les rues de Tokyo, se comportant de manière provocante et destructrice.
Cet homme, surnommé par la presse 'la créature des égouts', suscite passion ou répulsion jusqu'à ce qu'il soit capturé...
- 'Shaking Tokyo' de Bong Joon-ho :
Depuis plus de dix ans, il est hikikomori. Il vit enfermé dans son appartement, réduisant au strict minimum tout contact avec le monde extérieur. Lorsque la livreuse de pizzas s'évanouit chez lui durant un tremblement de terre, l'impensable arrive, il tombe amoureux. Peu après, il apprend que la jeune fille devient hikikomori à son tour. Osera-t-il franchir la porte qui sépare son appartement du reste du monde ?

25.2.10

"M le maudit" de Fritz Lang

Synopsis
Un meurtrier d'enfant jette les habitants de Düsseldorf dans la terreur et l'hystérie si bien que la police et la pègre se mettent toutes les deux à sa poursuite. Des avis de recherches sont lancés et une récompense est promise.

Dans une cité ouvrière, une mère attend impatiemment le retour de sa fille de l'école, mais un inconnu qu'on ne montre pas réussit à l'attirer avec des sucreries. Après avoir découvert le cadavre, la police intensifie ses efforts de recherche, en vain. Les habitants en viennent à se soupçonner les uns les autres. Les dénonciations anonymes font croître la tension et les policiers sont à bout de forces.

Cependant, les rafles et les contrôles incessants dérangent les bandes criminelles dans leurs « affaires ». Aussi la pègre décide-t-elle, sous la direction de Schränker, de chercher elle-même le meurtrier et utilise dans ce but le réseau des mendiants. Alors que le police a découvert le meurtrier, celui-ci est reconnu par un vendeur de ballon aveugle (grâce à la chanson que le tueur siffle: Dans l'antre du roi de la montagne) sur l'indication duquel un « collègue » marque un « M » sur son manteau ; il s'enfuit dans un bâtiment de bureaux que les bandes cernent. En se servant de leur attirail de cambriolage, ils fouillent la maison, attrapent le meurtrier d'enfants et l'emmènent dans une distillerie abandonnée. Là, toute la pègre rassemblée lui fait un procès macabre. Alors, il exprime d'une façon désespérée son aliénation et son dédoublement intérieur :

« Toujours, je dois aller par les rues, et toujours je sens qu'il y a quelqu'un derrière moi. Et c'est moi-même ! (…) quelquefois c'est pour moi comme si je courais moi-même derrière moi ! Je veux me fuir moi-même mais je n'y arrive pas! Je ne peux pas m'échapper ! (…) quand je fais ça, je ne sais plus rien… Ensuite je me retrouve devant une affiche et je lis ce que j'ai fait, et je lis. J'ai fait cela ? »
Le commissaire Lohmann arrive sur les lieux à la dernière minute et empêche le « tribunal » de lyncher le meurtrier.

Commentaire
Il s'agit du premier film parlant de Fritz Lang qui a jusqu'alors dirigé plus d'une douzaine de films muets y compris Metropolis. Avec le temps, M le maudit est devenu un classique reconnu, rivalisant avec les autres œuvres de Lang pour le titre d'opus magnum. Pendant des années après la sortie du film Lorre est resté catalogué comme un méchant pour y avoir été un meurtrier d'enfant (et, c'est sous-entendu, un pédophile). M le maudit a été aussi un pionnier dans l'utilisation du leitmotiv pour donner plus d'intensité à l'accompagnement musical.

Dans Les Films clés du cinéma, Claude Beylie décrit M comme « […] un magistral exercice de style, un modèle absolu de mise en scène, considérée comme une mise en équation de tous les éléments constitutifs du film. Le moindre détail est chargé de sens, les plans s'imbriquent selon un ordre infaillible. »[1]

Pour son film, Fritz Lang s'est inspiré des Heimatklänge, Hand in Hand et des Deutsche Kraft, des clubs qui, sous couvert de promotion du sport vivaient en partie de revenus provenant du chantage ou de la prostitution. À la fin des années vingt, ils comptaient environ 1 000 membres. Ces clubs avaient un code d'honneur très strict[2].

Pour l'historien Marc Ferro, cette oeuvre de Fritz Lang est représentative de la montée du nazisme en Allemagne.

Fiche technique
Titre : M le maudit ou M, ton assassin te regarde
Titre original : M, Eine Stadt sucht einen Mörder (soit une ville recherche un meurtrier)
Autre titre : le film est ressorti en version raccourcie en mars 1960 sous le titre de
Réalisation : Fritz Lang
Scénario : Fritz Lang, Thea von Harbou, Paul Falkenberg, Adolph Jang, Karl Vosh, d'après un article de Egon Jacobson
Production : Seymour Nebenzahl
Société de production : Nero Filmgesellschaft
Musique : Extraits de Peer Gynt d'Edvard Grieg sifflé par Fritz Lang
Photographie : Fritz Arno Wagner et Karl Vash
Montage : Paul Falkenberg
Décors : Karl Vollbrecht, Emil Hasler
Pays d'origine : Allemagne
Format : Noir et blanc - 1,20:1 - Mono - 35 mm
Genre : film noir
Durée : 1h57 (version initiale), 1h29 (version de 1960)
Date de sortie : 11 mai 1931 (Allemagne)

18.2.10

Angel Heart (1987) de Alan Parker

Synopsis
L'intrigue se déroule en 1955 et commence à New York. Harry Angel est un détective privé minable, habitué à des petites affaires selon ses propres dires. Il est contacté par Herman Winesap, avocat-conseil d'un certain Louis Cyphre, qui veut l'engager pour retrouver Johnny Favorite. Ce dernier, de son vrai nom Jonathan Liebling, est un ancien crooner disparu douze ans plus tôt, alors qu'il était en dette envers Cyphre.

Commentaire

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Angel Heart adopte les codes du film noir : une intrigue située dans les années 1950, un détective privé de second ordre, une femme fatale, etc. Son originalité découle du thème principal (révélé progressivement) et de son coup de théâtre final. Des meurtres de plus en plus rapprochés, des images déroutantes (vues en contre-plongée, souvenirs ou rêves obsédants du personnage principal, images récurrentes de ventilateurs et d'ascenseurs) ainsi qu'une bande-son aussi étouffante que belle font glisser graduellement le film du policier vers le fantastique. Cette œuvre est portée par l'interprétation d'un Mickey Rourke qui y a trouvé un de ses meilleurs rôles. Le musicien Brownie McGhee et Charlotte Rampling jouent des rôles courts mais marquants.

Fiche technique

Titre : Angel Heart
Réalisation : Alan Parker
Scénario : Alan Parker, d'après le roman Falling Angel, de William Hjortsberg
Production : Elliott Kastner, Alan Marshall, Robert Dattila, Mario Kassar et Andrew G. Vajna
Sociétés de production : Carolco International N.V., Union et Winkast Film Productions Ltd.
Budget : 17 millions de dollars
Musique : Trevor Jones
Photographie : Michael Seresin
Montage : Gerry Hambling
Décors : Brian Morris
Costumes : Aude Bronson-Howard
Pays d'origine : États-Unis, Canada, Royaume-Uni
Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby - 35 mm
Genre : Thriller, horreur
Durée : 113 minutes
Dates de sortie : 6 mars 1987 (États-Unis), 8 avril 1987 (France)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

7.2.10

Les Oiseaux (1963) Alfred Hitchckok

SYNOPSIS
Mélanie Daniels, fille d'un puissant patron de presse de San Francisco, déambule dans les rayons d'une oisellerie. De son côté l'avocat Mitch Brenner cherche un couple d'inséparables pour l'offrir à sa jeune sœur Cathy. Mitch se méprend et, durant un instant, confond Mélanie avec une vendeuse. Ce quiproquo donne lieu à un échange de propos aigres-doux, dans la pure tradition des comédies légères.
Malgré ce malentendu, Mélanie juge Mitch digne d'intérêt et décide d'acheter le couple d'oiseaux. Elle peut se rendre à Bodega Bay au prétexte d'offrir les inséparables à la jeune Cathy. Malheureusement les événements vont transformer ce séjour en cauchemar. Certes, elle va faire amplement connaissance avec Mitch, mais devra essuyer les attaques d'oiseaux qui semblent décidés à en finir avec le genre humain.

FICHE TECNIQUE
Titre original : The Birds
Titre français : Les Oiseaux
Réalisation : Alfred Hitchcock
Scénario : Evan Hunter d'après une nouvelle de Daphne du Maurier
Direction artistique : Robert Boyle
Décors : George Milo
Costumes : Rita Riggs, Edith Head pour Tippi Hedren
Maquillage : Howard Smit
Coiffures : Virginia Darcy
Directeur de la Photographie : Robert Burks
Effets spéciaux : Lawrence A. Hampton et Ub Iwerks
Son : Waldon O. Watson et William Russell
Effets sonores : Remi Gessmann, Oskar Sala et Bernard Herrmann (en tant que consultant)
Montage : George Tomasini
Production : Universal Pictures et Alfred Hitchcock (non crédité) avec sa société Shamley Productions
Distribution : Universal Pictures


28.1.10

Jan Svankmajer

Né à Prague Jan Svankmajer a étudié à l’Académie des Beaux-arts de 1950 à 1954 et à la faculté du Théâtre (département des marionnettes) d’où il sort diplômé en 1958. On retrouve dans ses films sa passion pour le graphisme, les collages, les animations d’objets en se qualifiant lui-même de « militant surréalisme ». Car Le surréalisme est au centre du travail de Svankmajer qui dit de l’imagination de ses films qu’ils est, naturellement plus proche du surréalisme sarcastique, représenté par des les auteurs comme Benjamin Péret, Karel Hynek, Vrastilav Effenberger. Alors que ce créateur accomplit travaille depuis la fin des années 50, son œuvre est restée peu diffusée ce qui a changé brusquement an 1983 lorsque le public du festival international d’Annecy a découvert, son court-métrage intitulé : Les possibilités du dialogue, grand prix du festival cette année-là. Jan Svankmajer a une production diversifiée où l’on compte des peintures, des sculptures, objets ou des collages. La méconnaissance de son travail venait en parti du manque d’ouverture du régime Tchécoslovaque qui a volé en éclat à la fin des années 80. Depuis son œuvre a été étudiée et Jan Svankmajer est reconnu comme l’un des maîtres de l’animation inspirant d’autres créateurs aussi diverses que Les frères Quay qui lui consacre le documentaire Le Cabinet de Jan Svankmajer en 1984, Tim Burton (L’étrange Noël de Mr Jack) ou Daren Aronofsky (Pi, Requiem for a dream).

24.1.10

"CARRIE" (1976) Brian De Palma



Réalisé par Brian De Palma
Avec Sissy Spacek, Piper Laurie, Amy Irving, plus
Titre original : Carrie
Interdit aux moins de 16 ans
Durée : 1h38 min Année de production : 1976

Synopsis : Tourmentée par une mère névrosée et tyrannique, la vie n'est pas rose pour Carrie. D'autant plus qu'elle est la tête de turc des filles du collège. Elle ne fait que subir et ne peut rendre les coups, jusqu'à ce qu'elle ne se découvre un étrange pouvoir surnaturel.

16.1.10

Dr. Foulamour. Stanley Kubrick



Docteur Folamour
Titre original: Dr. Strangelove
Réalisation: Stanley Kubrick
Acteurs principaux: Peter Sellers, George C. Scott
Scénario:

Roman et adaptation: Peter George
adaptation: Stanley Kubrick,
Terry Southern
Non crédités: Peter Sellers,James B. Harris
Musique: Laurie Johnson
Photographie: Gilbert Taylor, BSC
Production: Stanley Kubrick
Durée 94 minutes
Sortie 29 janvier 1964

10.1.10

La nuit des morts vivants. George A. Romero



Date de sortie cinéma : 21 janvier 1970
Date de reprise cinéma : 25 juin 2008

Réalisé par George A. Romero
Avec Duane Jones, Judith O'Dea, Karl Hardman, plus

Titre original : The Night of the Living Dead
Interdit aux moins de 16 ans
Long-métrage américain. Genre : Epouvante-horreur
Durée : 1h36 min Année de production : 1968

Synopsis : Chaque année, Barbara et Johnny vont fleurir la tombe de leur père. La route est longue, les environs du cimetière déserts. Peu enclin à prier, Johnny se souvient du temps où il était enfant et où il s'amusait à effrayer sa soeur en répétant d'une voix grave : "Ils arrivent pour te chercher, Barbara."
La nuit tombe. Soudain, un homme étrange apparaît. Il s'approche de Barbara puis attaque Johnny, qui tombe et est laissé pour mort. Terrorisée, Barbara s'enfuit et se réfugie dans une maison de campagne. Elle y trouve Ben, ainsi que d'autres fugitifs. La radio leur apprend alors la terrible nouvelle : des morts s'attaquent aux vivants.

9.1.10

Locataires (Bin Jip) 2005


Fiche technique

Titre original: Bin-jip
Réalisateur: Ki-duk Kim
Scénariste(s): Ki-duk Kim
Acteurs / actrices:
Lee Seung-yeon, Jae Hee, Kwon Hyuk-ho, Jeong-ho Choi, Ju-seok Lee, Mi-suk Lee, Sung-hyuk Moon, Jee-ah Park, Jae-yong Jang, Dah-hae Lee, Han Kim, Se-jin Park.

Année de production: en 2005
Dates de sortie France : 2005/04/13
Genre:
Drame
Pays: Corée
Durée: 01 h 30


L’histoire :
Un jeune vagabond squatte chaque jour un logement provisoirement déserté par ses propriétaires. Il voyage sur sa grosse moto (allemande) et accroche une publicité sur la porte des maisons. Si elle reste accrochée, c’est qu’il n’y a personne. Il s’installe alors, mange, se lave, fait la lessive et répare tout ce qui ne fonctionne pas. Un jour, dans une belle maison bourgeoise, une femme battue le découvre. Elle l’observe longuement évoluer dans la maison avant de croiser son regard, puis de fuir avec lui son mari. Elle l’accompagne alors dans son errance. Entre ce fantôme et cette petite créature perdue rien ne passe par le langage. L’amour apparaît par petites touches au fil des maisons ou des appartements visités. On a rarement vu une histoire d’amour aussi épurée au cinéma, débarrassée de tout superflu et qui touche à l’essentiel : l’émotion.

2.1.10

Buffalo 66 (1998). Vicent Gallo



Synopsis
Billy Brown sort tout juste de cinq ans de prison et doit aller voir ses parents à qui il n'a pas voulu avouer qu'il était en prison, préférant leur dire qu'il était parti se marier. Il kidnappe alors une jeune femme en chemin, Layla, qu'il oblige à se faire passer pour sa femme devant ses parents.

Commentaires
Pour son premier film en tant que réalisateur, Vincent Gallo signe un film sensible et personnel (il suffit de voir le nombre de postes qu'il occupe sur ce film) qui deviendra très vite l'un des symbole du cinéma indépendant américain. Ce film tient son charme de la simplicité de l'histoire (une simple histoire d'amour) qui devient très complexe quand les protagonistes principaux sont tous des produits d'une Amérique stéréotypée, tous bourrés de complexes et de démons intérieurs. De plus, Vincent Gallo utilise tout le long du film l'outil du montage au maximum, ce qui donne au film une profondeur et une teneur que peu de films parviennent à atteindre.

Par ailleurs, par souci de réalisme pour le film, Vincent Gallo a réussi à se faire détester par tous les acteurs qui se trouvaient sur son film, en particulier par Christina Ricci qui refuse désormais de se trouver dans la même pièce que son ancien réalisateur. Pour pousser au maximum cette facette de son personnage, Vincent Gallo refuse de se faire interviewer par quelqu'un d'autre que lui-même.

Fiche technique
Titre : Buffalo '66
Réalisation : Vincent Gallo
Scénario : Vincent Gallo et Alison Bagnall
Production : Chris Hanley, Deborah Brock, Gerry Gershman, Jordan Gertner, John Dunning, André Link, Michael Paseornek et Jeff Sackman
Société de production : Lions Gate Film
Budget : 1,5 millions de dollars (1,10 millions d'euros)
Musique : Vincent Gallo
Photographie : Lance Acord
Montage : Curtiss Clayton
Décors : Gideon Ponte
Costumes : Alexis Scott
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby - 35 mm
Genre : Comédie dramatique
Durée : 110 minutes
Dates de sortie : 21 janvier 1998 (festival de Sundance), 26 juin 1998 (États-Unis), 10 juillet 1998 (Canada), 3 février 1999 (France)