Jeudi 29 Avril à 21H. Retrospective Dario Argento

Jeudi 29 Avril à 21H. Retrospective Dario Argento
..............Entré 2€.............

28.2.10

TOKIO! de Michel Gondry

Film en trois épisodes, ayant chacun Tokyo pour toile de fond :

- 'Interior Design' de Michel Gondry :
Un jeune couple tente de s'installer à Tokyo. L'ambition du jeune homme est claire : devenir réalisateur. Quant à sa compagne, plus indécise, elle a le sentiment diffus de perdre le contrôle de sa vie. Tous les deux se noient dans cette ville sans repères, jusqu'à ce que la jeune femme, trop seule, devienne l'objet d'une étrange transformation...
- 'Merde' de Leos Carax :
Une mystérieuse créature sème la panique dans les rues de Tokyo, se comportant de manière provocante et destructrice.
Cet homme, surnommé par la presse 'la créature des égouts', suscite passion ou répulsion jusqu'à ce qu'il soit capturé...
- 'Shaking Tokyo' de Bong Joon-ho :
Depuis plus de dix ans, il est hikikomori. Il vit enfermé dans son appartement, réduisant au strict minimum tout contact avec le monde extérieur. Lorsque la livreuse de pizzas s'évanouit chez lui durant un tremblement de terre, l'impensable arrive, il tombe amoureux. Peu après, il apprend que la jeune fille devient hikikomori à son tour. Osera-t-il franchir la porte qui sépare son appartement du reste du monde ?

25.2.10

"M le maudit" de Fritz Lang

Synopsis
Un meurtrier d'enfant jette les habitants de Düsseldorf dans la terreur et l'hystérie si bien que la police et la pègre se mettent toutes les deux à sa poursuite. Des avis de recherches sont lancés et une récompense est promise.

Dans une cité ouvrière, une mère attend impatiemment le retour de sa fille de l'école, mais un inconnu qu'on ne montre pas réussit à l'attirer avec des sucreries. Après avoir découvert le cadavre, la police intensifie ses efforts de recherche, en vain. Les habitants en viennent à se soupçonner les uns les autres. Les dénonciations anonymes font croître la tension et les policiers sont à bout de forces.

Cependant, les rafles et les contrôles incessants dérangent les bandes criminelles dans leurs « affaires ». Aussi la pègre décide-t-elle, sous la direction de Schränker, de chercher elle-même le meurtrier et utilise dans ce but le réseau des mendiants. Alors que le police a découvert le meurtrier, celui-ci est reconnu par un vendeur de ballon aveugle (grâce à la chanson que le tueur siffle: Dans l'antre du roi de la montagne) sur l'indication duquel un « collègue » marque un « M » sur son manteau ; il s'enfuit dans un bâtiment de bureaux que les bandes cernent. En se servant de leur attirail de cambriolage, ils fouillent la maison, attrapent le meurtrier d'enfants et l'emmènent dans une distillerie abandonnée. Là, toute la pègre rassemblée lui fait un procès macabre. Alors, il exprime d'une façon désespérée son aliénation et son dédoublement intérieur :

« Toujours, je dois aller par les rues, et toujours je sens qu'il y a quelqu'un derrière moi. Et c'est moi-même ! (…) quelquefois c'est pour moi comme si je courais moi-même derrière moi ! Je veux me fuir moi-même mais je n'y arrive pas! Je ne peux pas m'échapper ! (…) quand je fais ça, je ne sais plus rien… Ensuite je me retrouve devant une affiche et je lis ce que j'ai fait, et je lis. J'ai fait cela ? »
Le commissaire Lohmann arrive sur les lieux à la dernière minute et empêche le « tribunal » de lyncher le meurtrier.

Commentaire
Il s'agit du premier film parlant de Fritz Lang qui a jusqu'alors dirigé plus d'une douzaine de films muets y compris Metropolis. Avec le temps, M le maudit est devenu un classique reconnu, rivalisant avec les autres œuvres de Lang pour le titre d'opus magnum. Pendant des années après la sortie du film Lorre est resté catalogué comme un méchant pour y avoir été un meurtrier d'enfant (et, c'est sous-entendu, un pédophile). M le maudit a été aussi un pionnier dans l'utilisation du leitmotiv pour donner plus d'intensité à l'accompagnement musical.

Dans Les Films clés du cinéma, Claude Beylie décrit M comme « […] un magistral exercice de style, un modèle absolu de mise en scène, considérée comme une mise en équation de tous les éléments constitutifs du film. Le moindre détail est chargé de sens, les plans s'imbriquent selon un ordre infaillible. »[1]

Pour son film, Fritz Lang s'est inspiré des Heimatklänge, Hand in Hand et des Deutsche Kraft, des clubs qui, sous couvert de promotion du sport vivaient en partie de revenus provenant du chantage ou de la prostitution. À la fin des années vingt, ils comptaient environ 1 000 membres. Ces clubs avaient un code d'honneur très strict[2].

Pour l'historien Marc Ferro, cette oeuvre de Fritz Lang est représentative de la montée du nazisme en Allemagne.

Fiche technique
Titre : M le maudit ou M, ton assassin te regarde
Titre original : M, Eine Stadt sucht einen Mörder (soit une ville recherche un meurtrier)
Autre titre : le film est ressorti en version raccourcie en mars 1960 sous le titre de
Réalisation : Fritz Lang
Scénario : Fritz Lang, Thea von Harbou, Paul Falkenberg, Adolph Jang, Karl Vosh, d'après un article de Egon Jacobson
Production : Seymour Nebenzahl
Société de production : Nero Filmgesellschaft
Musique : Extraits de Peer Gynt d'Edvard Grieg sifflé par Fritz Lang
Photographie : Fritz Arno Wagner et Karl Vash
Montage : Paul Falkenberg
Décors : Karl Vollbrecht, Emil Hasler
Pays d'origine : Allemagne
Format : Noir et blanc - 1,20:1 - Mono - 35 mm
Genre : film noir
Durée : 1h57 (version initiale), 1h29 (version de 1960)
Date de sortie : 11 mai 1931 (Allemagne)

18.2.10

Angel Heart (1987) de Alan Parker

Synopsis
L'intrigue se déroule en 1955 et commence à New York. Harry Angel est un détective privé minable, habitué à des petites affaires selon ses propres dires. Il est contacté par Herman Winesap, avocat-conseil d'un certain Louis Cyphre, qui veut l'engager pour retrouver Johnny Favorite. Ce dernier, de son vrai nom Jonathan Liebling, est un ancien crooner disparu douze ans plus tôt, alors qu'il était en dette envers Cyphre.

Commentaire

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Angel Heart adopte les codes du film noir : une intrigue située dans les années 1950, un détective privé de second ordre, une femme fatale, etc. Son originalité découle du thème principal (révélé progressivement) et de son coup de théâtre final. Des meurtres de plus en plus rapprochés, des images déroutantes (vues en contre-plongée, souvenirs ou rêves obsédants du personnage principal, images récurrentes de ventilateurs et d'ascenseurs) ainsi qu'une bande-son aussi étouffante que belle font glisser graduellement le film du policier vers le fantastique. Cette œuvre est portée par l'interprétation d'un Mickey Rourke qui y a trouvé un de ses meilleurs rôles. Le musicien Brownie McGhee et Charlotte Rampling jouent des rôles courts mais marquants.

Fiche technique

Titre : Angel Heart
Réalisation : Alan Parker
Scénario : Alan Parker, d'après le roman Falling Angel, de William Hjortsberg
Production : Elliott Kastner, Alan Marshall, Robert Dattila, Mario Kassar et Andrew G. Vajna
Sociétés de production : Carolco International N.V., Union et Winkast Film Productions Ltd.
Budget : 17 millions de dollars
Musique : Trevor Jones
Photographie : Michael Seresin
Montage : Gerry Hambling
Décors : Brian Morris
Costumes : Aude Bronson-Howard
Pays d'origine : États-Unis, Canada, Royaume-Uni
Format : Couleurs - 1,85:1 - Dolby - 35 mm
Genre : Thriller, horreur
Durée : 113 minutes
Dates de sortie : 6 mars 1987 (États-Unis), 8 avril 1987 (France)
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en France

7.2.10

Les Oiseaux (1963) Alfred Hitchckok

SYNOPSIS
Mélanie Daniels, fille d'un puissant patron de presse de San Francisco, déambule dans les rayons d'une oisellerie. De son côté l'avocat Mitch Brenner cherche un couple d'inséparables pour l'offrir à sa jeune sœur Cathy. Mitch se méprend et, durant un instant, confond Mélanie avec une vendeuse. Ce quiproquo donne lieu à un échange de propos aigres-doux, dans la pure tradition des comédies légères.
Malgré ce malentendu, Mélanie juge Mitch digne d'intérêt et décide d'acheter le couple d'oiseaux. Elle peut se rendre à Bodega Bay au prétexte d'offrir les inséparables à la jeune Cathy. Malheureusement les événements vont transformer ce séjour en cauchemar. Certes, elle va faire amplement connaissance avec Mitch, mais devra essuyer les attaques d'oiseaux qui semblent décidés à en finir avec le genre humain.

FICHE TECNIQUE
Titre original : The Birds
Titre français : Les Oiseaux
Réalisation : Alfred Hitchcock
Scénario : Evan Hunter d'après une nouvelle de Daphne du Maurier
Direction artistique : Robert Boyle
Décors : George Milo
Costumes : Rita Riggs, Edith Head pour Tippi Hedren
Maquillage : Howard Smit
Coiffures : Virginia Darcy
Directeur de la Photographie : Robert Burks
Effets spéciaux : Lawrence A. Hampton et Ub Iwerks
Son : Waldon O. Watson et William Russell
Effets sonores : Remi Gessmann, Oskar Sala et Bernard Herrmann (en tant que consultant)
Montage : George Tomasini
Production : Universal Pictures et Alfred Hitchcock (non crédité) avec sa société Shamley Productions
Distribution : Universal Pictures